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de selle qui rappelle la chevalerie ; puis de lourds étriers et des rubans de diverses couleurs, noués à la crinière des chevaux.

Il est encore une chose digne d’être décrite, c’est le costume des campagnoles, qui sont habillés de peaux de bête des pieds jusqu’à la tête, et qu’on voit répandus dans les vastes campos de Goyas et de Minas. Nous y joignons un chasseur des forêts de Mattogrosso, revêtu de sa cotte-de-mailles, et nous terminons ce cahier et cette division par un dessin qui représente une famille de pêcheurs indiens domiciliés ; nous avons vu ces conducteurs audacieux des jangadas le long de la côte de Bahia à Pernambuco.


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