Jonction des sections en syriaque à faire
- ↑ ܡܐܦܝܠܝܘܢ M.
- ↑ ܡܐܦܝܠܝܘܢ M.
- ↑ a et b ܐܪܬܘܕܟܣܘ in marg. A.
- ↑ ܦܠܓܝܘܣ AB.
- ↑ Sic M. ܒܠܒܐܪܐ AB.
- ↑ ܦܐܛܪܐ M.
- ↑ ܕܬܐܒܐܫܕܐ M.
- ↑ ܦܠܒܝܘܣ AB.
ont opprimé la foi à Chalcédoine. Reçois mon esprit où tu voudras et comme tu voudras, même à l’hôtellerie[1] et à l’auberge[2]. Garde-moi seulement de devenir un renégat. » C’est aussi ce qui lui arriva en réalité, à Ascalon, chez un certain Cyrille, hôtelier[3] orthodoxe, qui avait été chassé de Maïouma à cause de l’orthodoxie, s’était retiré à Ascalon et y tenait une hôtellerie[4] ; comme le bienheureux Pélage en fuite était caché chez lui, il y mourut une certaine nuit, selon ce qu’il avait demandé et prédit. Quand quelques-uns des frères zélés de Maïouma eurent appris sa mort, ils vinrent de nuit, emportèrent son corps et l’ensevelirent dans la laure[5], au monastère de l’ami du Messie Haroun, marchand de blé.
La nuit même de la mort (de Pélage) — comme les évêques orthodoxes étaient alors persécutés, l’évêque abba Pierre était parti — il se trouvait à Oxyrynchos[6] en Thébaïde et, à cette distance-là, il vit dans un songe le bienheureux Pélage s’approcher de lui tout joyeux avec un visage souriant, le saluer et (lui) dire : « Père, prie pour moi et recommande-moi (à Dieu), parce que je m’en vais vers le Seigneur. » (Notre) père nota par écrit le jour où il eut cette vision, et il trouva plus tard que c’était le jour où était mort le grand confesseur Pélage.