son étole. Elle lui demanda pourquoi il les chassait et il lui répondit : « Parce que ce sont là ceux qui, après le retrait de l’Encyclique[1], ont adhéré au concile de Chalcédoine.
Un jour que l’évêque d’Attale, Claudien[2], vint la trouver, et qu’il s’entendait reprocher par celle-ci d’avoir signé ce qu’on appelle l’Antiencyclique[3], il s’excusait en disant : « Je l’ai signée de la main, et pas de l’esprit ni du cœur. » Elle lui répondit : « Comment la main peut-elle se mouvoir, si l’esprit ne l’a pas voulu auparavant et s’il ne l’a pas mise en mouvement ; un mort peut-il se mouvoir ? De même la main ne peut (se mouvoir) sans l’âme. »
LXXXIII. — L’Abba Léontius, ermite de Lycie et célèbre en tous lieux[4], eut une vision au moment où allaient avoir lieu la promulgation de ce qu’on appelle l’Anti-encyclique[5] et le retrait de l’Encyclique[6] orthodoxe[7]. L’autel de l’Église était dépouillé et les saints (Mystères) étaient répandus sur la terre. Aussi il prenait tout le monde à témoin en disant « Je n’adhérerai plus désormais à l’Église des partisans de quatre dieux. »
LXXXIV. — Un autre saint vit à la même époque l’Église changée,