Du vivant même de B. Constant, ses papiers ont subi bien des vicissitudes. Il en a laissé souvent derrière lui au cours de ses nombreux voyages.
En quittant Lausanne, le 2 décembre 1793, il confie à sa tante de Nassau un paquet cacheté, contenant les pièces relatives à ses difficultés avec sa femme a ; quelques mois plus tard, il lui envoie de Brunswick une lettre du Duc, une lettre du grand-maréchal de la Cour, M. de Munchhausen, destinées à sa défense. Après son départ de Colombier (3 avril 1794), il s’en remet à M me de Charriôre du soin de recevoir, parcourir, trier son courrier, et de le lui résumer ou de le lui adresser ; à elle aussi, il donne à garder certaines pièces de son divorce en cours ’ . On peut croire qu’il reprend le tout à son retour en Suisse, au mois d’août 1794, mais on n’en sait rien.
En 1804, il envoie à sa tante de Nassau « un tas de papiers » dont il a besoin pour ses affaires, les uns assez importants, les autres qui ne le sont point : son acte de divorce et ses arrangements relatifs à cette affaire, des titres de propriété et les pièces d’un procès qu’il a gagné contre la nation d .
Le 25 juillet 1809, il annonce à sa tante un paquet de papiers qui renferme tous ses titres de propriété de tout ce qu’il a au monde, et d’autres
a. 28 déc. 1793 ; Melegari, 182. — b. 7, 8, 15 mars 179 ’, Mclcgari, 196, 107, 198 : etc.
c. Lettres d’avril 1791. — d. Melegari, 331.
BinLincn.vpHtE cuitique ns n. constant,