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on a remarqué que les jeunes prennent moins de graisse que les vieux. (S.)


RAMIER. Voy. Pigeon sauvage. (S.)


RAQUETTES, (Chasse aux oiseaux.) Voyez les articles Geai et Abreuvoir. (S.)


RÉGALIS, (Vénerie.) Voyez au mot Chevreuil. (S.)


REJET, (Chasse aux oiseaux,) sorte de piège dont il est question dans les articles de plusieurs espères d’oiseaux, et particulièrement à l’article Geai. (S.)


REMBUCHEMENT, (Vénerie.) L’on nomme ainsi l’endroit par lequel un animal rentre dans une enceinte ; si l’on suit la voie de l’animal jusqu’au lieu de rentrée, on le rembuche. (S.)


RENTRÉE, (Chasse.) C’est l’affût du matin, lorsque le gibier, après avoir pâturé dans les champs pendant la nuit, rentre dans le bois à l’aube du jour. (S.)


REPENELLE, (Chasse aux oiseaux.) Consulter le mot Geai. (S.)


REPIQUAGE, (Jard. prat.) On donne le nom de repiquage a l’opération de planter le jeune plant venu de semences de végétaux herbacés.

Cette opération a pour objet de favoriser la croissance de jeunes semis, levés touffus, ou qui ont besoin de cette opération pour arriver à un degré de perfection qu’ils n’acquerroient pas naturellement.

Tous les semis de plantes annuelles ne sont pas également propres à être repiqués. Il en est qu’il est plus avantageux de laisser croître et fructifier à la place où ils Sont nés, tels que ceux des plantes à racines pivotantes et sans chevelu latéral, comme les carottes, les panais, les pieds d’alouettes, les pavots, etc ; d’autres qu’il faut repiquer très-jeunes, lorsqu’ils ont pris leur troisième ou quatrième feuille, tels que les laitues, les melons, les giroflées, etc. ; mais les jeunes semis qui sont de plantes domestiques ou de climats analogues à la nature de nôtre, s’y repiquent de la manière suivante.

Sur un terrain labouré depuis quelques jours, et dont la terre a été plombée par une pluie ou un arrosement copieux, on trace des lignes à l’aide d’un cordeau, et dans toute la largeur de la planche ou du carré qu’on se propose de planter. Ces lignes doivent être plus ou moins rapprochées, en raison du but qu’on se propose dans la plantation et les dimensions des plantes. Si l’on repique des plantes destinées à rester en place jusqu’à la fin de leur végétation, ou jusqu’à l’époque où elles doivent être employées dans les alimens, comme les diverses espèces de laitues, de chicorées, de romaines, etc., il convient d’éloigner les lignes d’environ six à sept pouces les unes des autres.

Si le jeune plant n’est destiné qu’à rester en pépinière jusqu’à l’époque où, devenu assez fort et marquant ses premières feuilles, il doit être levé en motte pour être mis en place, tels que les reines-marguerites, les œillets et roses d’Inde, les œillets de la Chine, etc., trois à quatre pouces de distance entre les lignes suffisent. S’il est question de planter des plants de grandes plantes, comme des choux-pommes, des choux-fleurs, des cardons d’Espagne et autres de cette dimension, il convient de tirer les lignes à deux pieds, et même à trois pieds et demi de distance les unes des autres. Le terrain ainsi disposé et tracé, on lève dans le semis le jeune plant destiné à être planté. Le plus sain et le plus vigoureux est le meilleur, et doit être choisi de préférence. On le lève avec toutes ses racines, et, pour cet effet, on choisit un temps favorable, où la terre ne soit ni trop