troisième, la distribution des jardins et la construction de toutes les fabriques qui en dépendent. Chacune de ces classes offre des divisions et des subdivisions qui rassemblent par groupes les constructions dont les usages se rapprochent, et qui exigent à peu près les mêmes moyens d’exécution. Cette partie de l’économie rurale est peu avancée en France, et c’est à son imperfection qu’on doit attribuer, en partie, le retard de ses progrès, et les maladies qui affectent souvent les animaux domestiques et la classe indigente des cultivateurs.
La cinquième et dernière branche de l’économie rurale comprend trois classes distinctes. La première se compose, tant du commerce de la vente des animaux domestiques, que de celle de leurs produits ; la deuxième, du commerce occasionné par la culture des végétaux en nature et de leurs produits, soit simples ou manipulés ; et la troisième, de celui qui résulte des travaux faits par les agens de la culture dans les momens où ils ne sont point occupés de ceux des campagnes. Cette branche industrielle n’est guères exercée sans intermédiaire, entre le cultivateur et le consommateur, parce qu’elle exige des combinaisons et des facultés pécuniaires qui sont rarement le partage de la plus grande partie des simples cultivateurs ; ce qui, d’une part, enchérit les denrées, et de l’autre, contribue à tenir le petit propriétaire dans un état de détresse dont l’établissement bien entendu de caisses de prêts, et l’instruction, sur-tout, mise à sa portée, pourroient seuls le tirer.
Telles sont les différentes parties qui constituent l’économie rurale dans son ensemble et dans ses divisions. Le premier des tableaux qui terminent ce mémoire, les présente dans tous leurs détails, et la nomenclature des objets que chacun d’eux renferme, fournira les moyens de les trouver et de consulter les articles où