chevauchent sur le front ; dans la partie moyenne & interne de ces pièces de toile est un gousset destiné à loger les oreilles : six liens principaux sont unis à ce bandage, deux supérieurs, deux moyens & deux inférieurs ; les supérieurs ne forment ensemble qu’une pièce, & réunissent les deux parties du bandage ; ils descendent de chaque côté de la ganache, & dans la partie moyenne de ce trajet ils sont percés d’une ganse destinée à recevoir les liens moyens : parvenus les uns & les autres sous la ganache, ils se croisent & remontent pour être fixés ensemble, par un seul nœud, sur le sommet de la tête, où le bandage est muni d’une anse semblable à celle des bandages précédens. Les liens moyens partent de l’endroit qui répond à la partie extérieure de la base des oreilles, se portant obliquement pour gagner la ganse pratiquée aux liens supérieurs, & descendant sous la ganache pour, après avoir remonté, être fixés comme les précédens. Les liens inférieurs qui terminent le sommet de chaque triangle, se portent de droite à gauche & de gauche à droite, en passant obliquement sous les yeux, & sont munis dans cet endroit, l’un & l’autre d’une anse pour recevoir leurs extrémités qui, après s’être croisées sous la ganache, viennent y passer & être fixées l’une à l’autre sous le chanfrein : quant à ce qui concerne les liens particuliers, fixés au nombre de trois sur le bord interne de chacune des pièces du bandage, ils se répondent de manière qu’en se fixant les uns aux autres, ils tendent tous à rapprocher les deux pièces du bandage & conséquemment les oreilles, ce qui étoit le but & l’objet de l’opération.
Section IV.
Du bandage contentif de la partie supérieure de encolure.
Ce bandage est composé d’une pièce de toile : sa partie quarrée est destinée à couvrir le haut de la crinière, tandis que sa partie antérieure, dont la largeur est d’environ six doigts, & dont le prolongement s’étend au-delà d’un pied, doit se porter sur le chanfrein jusqu’au dessous des yeux ; les bords latéraux, dans leur partie moyenne, sont raccourcis d’un pouce au moyen d’un repli nécessaire pour racheter la courbure du contour supérieur de l’encolure. Neuf liens sont fixés à ce bandage, deux aux angles du prolongement antérieur, de chacun huit pouces, & terminés par une anse ; quatre à chacun des quatre angles du bandage ; deux dans le milieu des bords latéraux, un dans le milieu du bord postérieur. Ce bandage appliqué sur le sommet de l’encolure & le prolongement disposé comme il doit être, on fixe d’abord les liens, on les attache après les avoir fait passer dans les anses des liens sous la ganache ou sur le sommet de la tête : quant aux liens, ils marchent le long de la partie latérale & inférieure de l’encolure pour être fixés au surfaix, & s’attacher à quelques-uns des anneaux, tandis que le lien parvenu sur le garrot, se bifurque pour aller de chaque côté aux anneaux de ce même surfaix : à l’égard des liens, ils embrassent l’encolure, & sont fixés & arrêtés au dessous de cette partie.