Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1785, tome 6.djvu/710

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

toyenne qui tombe entre les numéros 10 & 11, comme on le voit dans la fig. 3, au point marqué + de la Pl. XX, seconde division, traversant l’arbre par le centre. On a la cheville, dont la moitié sert à l’autre côté, comme on le voit dans la figure première de la même planche, à l’endroit marqué n°. 5. Ensuite, on commence, à gauche, à disposer les chevilles pour les pilons. Si on compte à gauche, ce premier pilon porte sur les chevilles. 1. 8. 15. ; le second, sur les chevilles 4. 11. 18. le troisième, sur les chevilles 7. 14. 21… On voit dans le troisième, les deux demi-chevilles ne faire qu’un dans la circonférence… Le quatrième porte sur les numéros 3. 10. 17… ; le cinquième, sur les numéros 6. 13. 20… ; le sixième, sur les numéros 2. 9. 16… La septième cheville, destinée pour le fermoir & le défermoir du second tordage, se place sur les numéros 5. 12. 19.

Les pilons, pour tordre ou presser l’huile, s’élèvent à 20 pouces de hauteur, & ceux qui tombent dans les creux, s’élèvent à la hauteur de 7 pouces. Les creux ont douze pouces & demi de profondeur.

Figure Cinquième. Numéro 1. L’arbre à chevilles ou de profil.

2. L’arbre mu par la roue à aubes, & mise en mouvement par le courant d’eau.

3. La roue dentée, mue par la roue à aubes, & caractérisée par des points.

4. La roue de l’arbre aux pilons, marquée par des points.

5. La maçonnerie.

6. Le dormant.

7. Le montant & le dormant pour supporter l’arbre des pilons, marqué par des points, n°. 4, planche XX, fig. 2, première division.

Figure Sixième, représentant la meule sur la table ou sur la pierre gissante.

Numéro 1. La maçonnerie sur laquelle porte la meule.

2. Meule tournant sur champ.

3. La meule emboîtée, pour empêcher que le grain ne tombe à terre, entraîné par le mouvement de rotation. Je préférerois, en cette partie, la méthode de Gemer de Dordrecht, à celle de Sardam. Voyez figure 9. AA, sont deux tringles de fer, de 6 à 8 lignes d’épaisseur, attachées des deux côtés sur l’essieu B de la meule. La partie inférieure C de cette tringle, touche presque à la meule, & dans le petit intervalle qui reste entre deux, on adapte un morceau de cuir D, qui frotte continuellement sur la meule, & fait tomber la graine sur la table.

4. La partie du châssis, du côté du plat de la meule.

5. L’arbre droit qui donne le mouvement.

6. L’oreille enchâssée par le haut dans le châssis, avec deux pièces en arc-boutant, fixant & portant dans sa base l’axe qui traverse la meule. Cet axe est porté & implanté dans l’arbre principal, n°. 5, dont je viens de parler.

Figure Septième. Les mêmes parties que celles décrites dans la figure sixième, mais vues par-dessus ou à vol d’oiseau.

1. Les meules tournantes.

2. La pierre gissante.

3. Le châssis.

4. Les bras qui enveloppent l’arbre perpendiculaire.

5. L’essieu qui traverse la pierre.