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1. Deux endroits arrondis, garnis de lames de fer enchâssées exactement au niveau du bois, pour tourner sur une pierre dure, ou sur une grenouille de cuivre fondu, de métal, &c., parce que le jeu des pilons & le tremblement, ne pourroient être supportés par des pivots enchâssés aux extrémités, comme dans la manière ordinaire.

2. Deux pivots heurtoirs aux extrémités, pour heurter en tournant contre une plaque d’acier qui empêche que l’arbre ne vacille.

3. Les rouets pour mouvoir la spatule, marquée dans le plan d’élévation, n°. 11, figure 3, planche XX, première division.

4. Les mentonnets pour la presse, ou tordoir du rebattage.

5. Les mentonnets pour le tordoir du premier battage.

6. Les mentonnets pour élever les six pilons.

Figure Seconde. Explication pour compasser le devis des mentonnets sur l’arbre tournant, pour le mouvement des six pilons, des fermoirs du premier tordage & du second tordage, ou rabattage : le tout à la façon de Hollande, qui diffère de celle de Flandres.

La figure seconde représente l’arbre déployé dans toute sa circonférence, de sorte que l’on voit l’arbre tout entier. 1°. On partage l’arbre sur la longueur & par quartiers ; 2°. on marque les quatre lignes mitoyennes, qu’on appelle les quatre pôles mitoyens, comme on les voit dans cette figure, marqués par des points & numérotés 1. 2. 3. 4. Les quatre lignes sont indiquées par des + + + +.

On commence ensuite par une ligne mitoyenne, & on partage la longueur de l’arbre sur la circonférence, en 21 portions égales ; la circonférence est ensuite partagée en 7 portions ; savoir, 6 pour les pilons, & une pour le fermoir & défermoir du rabattage, ou second tordage. Elles sont indiquées dans cette figure par les nombres 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Le fermoir & défermoir du premier tordage, ne se comptent pas dans la mesure de la marche.

On place ensuite trois mentonnets pour chaque pilon, & trois pour le fermoir & défermoir du second tordage. Le fermoir & défermoir du premier tordage ont une cheville & demie, c’est-à-dire, une pour le fermoir, & une demie pour le défermoir seulement ; en sorte que le défermoir frappe deux fois, & le fermoir une fois dans une révolution de l’arbre, comme on le voit par le n°. 5.

Figure Troisième. L’arbre divisé en 21 portions égales ; les quatre lignes mitoyennes plus en grand, afin de mieux faire sentir les divisions. On prévient que dans cette figure, on n’a pas observé l’échelle de proportion.

Figure Quatrième. Manière dont l’arbre est divisé en 21 portions égales, avec les quatre lignes mitoyennes marquées par des points qui forment la croix. On n’a observé ici aucune proportion de l’échelle, parce qu’elle étoit inutile.

Pour placer les chevilles, on observe de les mettre vis-à-vis les mentonnets des pilons où elles doivent agir, & dans chaque point où la ligne de distance coupe la division de 21. La cheville & demie du premier tordage, du côté où elle est double, se place sur la ligne mi-