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De palesandre noir 20
De santal rouge 23
De violette 24
D’ormeau 29
D’amandier 29
D’ébène 30
Les bois qui ont le plus changé de façon, qui ont presque perdu leur couleur première, & qui ont bruni considérablement, sont :
Le gayac.
Le cohenpo blanc.
Le cornouiller.
Le plane
Le bois rouge.
Le châtaignier,
Le pin.
L’ormeau,
L’alisier.
Le bois néphrétique.
Le santal rouge.
Le santal citrin.
Le mûrier blanc.
Le fusain. Le coudrier
Le faux acacia.
Le charme.
Le laurier.
Le maronnier.
Le pommier.
Le saule,
L’épine-vinette.
L’abricotier.
Le larhe.
Les bois qui, dans le même temps, y ont beaucoup moins changé, quoiqu’ils aient été légèrement brunis, sont :
Le mahogony.
Le serpentin.
Le quassie.
Le lierre.
L’if.
L’olivier.
Le buis.
Le sassafras.
L’oranger.
Le bois de rose.
Le santal blanc.
L’aloes.
Le cèdre.
La squine.
Le lilas.
L’amandier.
L’ébène verd.
Enfin, ceux qui n’ont point éprouve d’effet dans le même espace de temps, ou qui, dans un temps plus long, n’ont éprouvé qu’un très-léger changement, sont :
Le guy.
Le sureau.
Le bois de vigne
Le réglisse.

Quelques bois prennent à la lumière des nuances remarquables, & changent diversement dans leurs divers état.

Le gayac y verdir.

Le cèdre & le chêne blanchissent.

Le bois néphrétique brunit dans sa partie blanche j mais sa partie brune brunit plus encore que la première.

Le bois de pêcher brunit plus dans ses veines serrées que dans le bord sur lequel elles rampent.

Le noyer brun, tiré du cœur de l’arbre, change très-peu j mais la partie blanche, près de l’écorce, change beaucoup.

Le noyer, fraîchement coupé, brunit beaucoup plus que le sec, & sur-tout celui qui est près de l’écorce.

Le sapin jaune, près de l’écorce, a moins bruni que le sapin blanc da cœur de l’arbre ; le sapin vieux & sec brunit beaucoup plus que le sapin jeune & frais.