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Fig. 8. Chenille repliée dans l’œuf, & vue au travers de la membrane ; sa tête répond à la moitié de l’œuf ou environ.
Fig. 9. Quand la chenille est sur le point de sortir de l’œuf, elle change de position, sa tête s’approche de l’extrémité de l’œuf, & sa queue se retire ; alors elle déchire avec ses dents la membrane de l’œuf.
Fig. 10. Chenille qui a déchiré l’extrémité de l’œuf, & qui en sort.
Fig. 11. Chenille nouvellement sortie de l’œuf, & elle est représentée plus grosse que le naturel, & presque de la grosseur qu’elle a lorsqu’elle est sur le point de se métamorphoser en chrysalide.
Fig. 12. La même, grossie au microscope.
Fig. 13. Un gros grain de froment, dans le sillon duquel on voit une jeune chenille F, qui brise l’écorce pour s’introduire dans ce grain.
Fig. 14. Le même grain grossi au microscope ; F, jeune chenille qui après avoir filé une gase très-fine sur la partie du sillon qu’elle occupe, commence à entamer l’écorce, & va entrer dans le grain.
Fig. 15. Lorsque la chenille s’est une fois introduite dans le grain, on ne voit plus à l’extérieur qu’un très petit tas de son & de particules farineuses G, dans le fond du sillon.
Fig. 16. Un grain d’orge à peu près dans sa grandeur naturelle avec sa barbe ; h, endroit par lequel la chenille entre dans le grain.
Fig. 17. Le même grain d’orge vu très-en grand ; H, chenille qui s’introduit par une ouverture qui est imperceptible, qui est entre la barbe & les appendices I.
Fig. 18. Appendices déchirés, qui font voir comment la chenille a entamé la partie farineuse du grain.
Explication de la Planche X.
Fig. 19. Un grain de froment vu très-en grand ; chenille parvenue à la moitié de sa grosseur, & représentée dans un grain de froment ouvert du côté du sillon ; K, une portion de la substance farineuse qui n’a point encore été entamée par la chenille.
Fig. 20. Un grain de froment encore vu très-en grand, où l’on apperçoit une petite tache blanchâtre M ; c’est une espèce de trappe, formée d’une simple pellicule, que la chenille se ménage à l’écorce du grain, avant de se métamorphoser en chrysalide, pour faciliter la sortie du papillon, parce qu’elle est dépourvue, en état de papillon, d’organes propres à se pratiquer une ouverture.
Fig. 21. Une chrysalide de grandeur naturelle, renfermée dans un grain.
Fig. 22. La même chrysalide vue en grand dans un grain, divisé, suivant sa longueur, par une cloison N N que la chenille a filée avant de se métamorphoser ; cette cloison partage l’intérieur du grain en deux loges d’inégale grandeur ; la chrysalide se place dans la plus grande, & l’autre, O, est remplie d’excrémens.
Fig. 23. Chenille convertie en chrysalide, à peu près de sa grosseur naturelle.
Fig. 24, 25, 26, 27, 28. La même chrysalide vue au microscope, à différens âges, & en différentes positions.
Fig. 29. Un grain de blé où l’on voit la petite trappe P ouverte, & le trou par lequel le papillon est sorti.
Fig. 30. Papillon de grandeur naturelle.
Fig. 31. Papillon vu en grand, & dans l’attitude de pondre sur une balle de froment.
Fig. 32. Une des antennes du papillon fort grossie, pour montrer ses articulations ; elle est garnie de poils.
Fig. 33. Une de ses barbes pareillement grossie & garnie de poils ; elle est aussi composée de grains articulés les uns avec les autres, mais leur forme est différente de celle des grains ou espèces de