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AVIS DU RÉDACTEUR.


LA multiplicité de Lettres qui me sont adressées par MM. les Souscripteurs du Cours d’Agriculture, est un garant de la confiance que j’ai eu le bonheur de leur inspirer : je tâcherai de la mériter de plus en plus. Cependant je les prie de considérer que je ne puis tout dire sous un seul Mot, ni devancer l’ordre des Matières. La rédaction de deux Volumes in-4o par an, est une tâche bien pénible, & absorbe tous mes momens. S’ils ont la bonté de se mettre pour un instant à ma place, ils verront que, seul, isolé dans une campagne, & avec la meilleure volonté, il ne m’est pas possible de répondre à toutes leurs questions ; souvent elles exigent des Traités entiers. MM. les Souscripteurs trouveront les éclaircissemens nécessaires à mesure que les volumes paroîtront, & je n’oublierai rien pour satisfaire à leurs demandes. Quoiqu’il me soit impossible, de répondre, je les invite à continuer d’indiquer les Objets sur lesquels ils désirent des éclaircissemens. Lorsque je traiterai ces Articles, j’entrerai dans tous les détails que la nature de cet Ouvrage peut permettre.

J’ai oublié de décrire, dans ce Volume, la manière dont une Brûlerie doit être construite, pour convertir commodément le vin en esprit ardent. (Voyez le mot Distillation) J’ai également, dans ce même Volume, oublié de parler de la Plante appelée Cameline, dont les Franc-Comtois, les Artésiens les Flamands & les Normands, &c. tirent une huile par expression de la graine. (Voyez le mot Myagrum)

Le mot Cerf, omis dans le second Volume, est à la fin de celui-ci.