ménages, trop pauvres pour être imposés à la taille, est, dans les premières, de 140 sur 2632.
» Et dans les secondes, ce même nombre est de 58 sur 1780.
» La quatrième, que, sur cinquante-cinq communautés ayant des biens communs, vingt-cinq sont diminuées en nombre de feux.
» Et que, sur 47 qui n’en ont point, dix-sept sont devenues moindres.
» La cinquième, que la diminution des feux a été, dans les premières, de 141 sur 2265.
» Cette diminution est de 79 dans les 1143 feux des secondes.
» La sixième, que l’augmentation des ménages pauvres & non imposés, est, dans les premières, de 27 sur 2265.
» Et dans les secondes, elle est de 14 sur 1143.
» La première observation prouve que les communautés sans communes, augmentées en nombre de feux, sont en nombre total des communautés de cette espèce, en raison de 5/8, lorsque celles qui possèdent des biens communs, & qui sont pareillement augmentées, n’y sont pas en raison de moitié dans la leur.
» La seconde fait voir que cette augmentation dans les unes & dans les autres, relativement aux feux qu’elles contenoient en 1728, est à peu près égale, c’est-à-dire, d’à peu près environ 1/6.
» Il est démontré par la troisième, que la quantité des ménages trop pauvres pour être imposés à la taille, n’est, dans les communautés sans communes, que d’un 58e, ou à peu près, & qu’elle excède 1/18 dans les autres.
» On voit, par la quatrième, que le nombre des communautés sans communes, qui sont diminuées en nombre de feux, est seulement d’un 3/8, tandis que, dans les communautés ayant des communes, ce nombre monte à 5/11.
» La cinquième porte cette diminution, eu égard au nombre de feux, à 1/15, dans les communautés sans communes, & seulement à 1/16 dans celles qui en possèdent.
» Il résulte de la sixième, que le nombre des ménages trop pauvres pour être imposés à la taille, est à peu près égal dans les unes & dans les autres.
» Par la seconde & par la sixième il paroît que ces biens ne leur procurent aucun avantage particulier ; la cinquième seule semble être un peu favorable aux communes ; mais on ne peut s’empêcher de conclure, de toutes ensemble, que ces biens, dans leur état présent, sont au moins inutiles aux communautés. On ne dira qu’un mot des élections de Château-Thierry, de Soissons & autres, l’opération ayant été la même.
» Celle de Château-Thierry contient cent neuf communautés, entre lesquelles trente-deux possèdent des biens communaux, & soixante-dix-sept n’en ont pas. Sur les trente-deux qui en possèdent, onze sont augmentées en nombre de feux, de 152 ménages ; vingt autres sont diminuées de 375, & une seule est restée au même état.
» Sur les soixante-dix-sept communautés sans communes, treize sont augmentées de 147 feux, qua-