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ne fût très-fendue. Or, on trouve dans la même Figure une ligne C, tendante de la pointe du bras à l’insertion de l’encolure dans l’auge ; une autre tendante du sommet du garrot à l’insertion de l’encolure dans le poitrail ; une troisième tendante de la pointe supérieure de l’angle antérieur de l’os ileon, qui soutient la hanche à la tubérosité de l’ischion, à la pointe de la fesse ; trois autres semblables, l’une tendante du sommet de la croupe, marqué par un des plans verticaux au haut du grasset ; l’autre, de ce point, à la partie saillante & latérale du jarret ; enfin, la troisième, de cette partie saillante & latérale au sol : d’où il faut conclure que toutes ces dimensions doivent être égales entr’elles. La même ligne (Fig. 3) annonce que le travers de la croupe du plus saillant d’une hanche, au plus saillant de l’autre, est égal aux précédentes dimensions. On trouve encore (Fig. 2) une ligne marquée C, tendante du sommet du garrot au grasset, & une autre semblable, tendante de la pointe du coude au sommet de la croupe : la valeur de chacune de ces lignes est deux fois celle de la ligne C ; d’où il suit que ces dimensions sont chacune le double de la première.

D, (Fig. 1) parallèle voisine de la verticale A chargée de chiffres, vaut, comme on le voit par ces mêmes chiffres, deux tiers de A, ou de la tête : or, on voit, même Figure, que c’est-là la largeur du poitrail, mesurée d’une pointe de bras à l’autre inclusivement ; ce qui en fait la plus grande largeur.

E, autre parallèle & voisine de A, & qui en est la moitié, fait voir (Fig. 2) que l’encolure, vue latéralement, a une demi-tête de largeur dans le lieu où elle en a le moins, c’est-à-dire, de son insertion dans l’auge à la crinière, la ligne de mesure faisant deux angles égaux avec le contour supérieur ; que la pointe du bras est à une demi-tête en avant du plan vertical, qui passe par le sommet du garrot, & qu’elle n’est pas le point le plus saillant du poitrail vu de profil.

F, parallèle à A, qu’on trouve dans l’angle de la planche, & qui est visiblement un tiers de cette ligne ou de la tête, se montre dans la Figure 1, tendante du sommet du toupet, au milieu d’une horizontale, qui passe par les points les plus saillants des orbites. On voit cette même ligne en travers au-dessous des yeux, parce que la tête, vue de face, a pour largeur, immédiatement sous les paupières inférieures, un tiers de sa longueur. Cette même ligne (Fig. 2) indique que le haut de l’avant-bras, vu latéralement, a pour largeur, du coude au contour antérieur, un tiers de tête, ou la largeur de la tête, mesurée sous les paupières inférieures.

G, voisine de F, & valant les deux tiers de cette ligne, ne surpasse que de fort peu la longueur de l’intervalle qui sépare les jambes antérieures l’une de l’autre à leur origine, autrement dit, aux ars (Fig. 1.)

Cette ligne (Fig. 2) est la mesure de l’intervalle qu’on trouve entre la pointe du coude, & le niveau du dessous du sternum ; de celui qu’on peut mesurer entre le milieu du dos, & le plan horizontal du garrot : elle est égale enfin à la largeur de l’extrémité postérieure, vue latéralement, & mesurée au lieu le plus