en sera facile. Pour le rendre encore plus facile avec cet instrument, M. Bories y a ajouté un curseur, dont les mouvemens sont toujours parallèles à la ligne de vie. (Voyez ce curseur PP, monté sur le bathmomètre, Fig. 5, & cette même pièce séparée de l’instrument, Figure 6.)
Après s’être assuré de la température de la liqueur à vérifier, on y plonge l’instrument. S’il s’enfonce de façon que la ligne du titre soit au dessous de la surface de la liqueur à vérifier, l’eau-de-vie est au dessus du titre, & la quantité des degrés secondaires indique le degré de la spirituosité supérieure. Si au contraire cette même ligne du titre surnage le nombre des degrés secondaires, depuis la surface de la liqueur jusqu’à cette ligne du titre, elle annoncera les degrés de spirituosité qui manquent, & par conséquent la quantité de la liqueur d’un titre supérieur qu’il faut ajouter pour que l’eau-de-vie essayée soit ramenée au titre qu’on desire.
À l’instrument qu’on vient de décrire, M. Bories en a ajouté un autre dépendant du précédent, plus commode, plus simple, & plus à la portée des fabricans d’eau-de-vie, & de ceux qui en font le commerce.
Cet instrument représenté, Fig. 7, diffère des hydromètres ordinaires par l’échelle graduée sur une tige quadrangulaire G, H, Fig. 7 & 8. La Fig. 8 représenté cette tige dégarnie de son curseur, Fig. 9, & dans sa moitié supérieure PH seulement. Cette tige est munie d’un curseur IK, Fig. 19, qui porte sa graduation, & fait les fonctions de compensateur. Les développemens des échelles de la tige & du curseur se voient à côté.
Ce compensateur est divisé en deux parties par un bouton ou point saillant L, Fig. 7 & 9, qui doit être en or, pour qu’il soit plus sensible, & c’est à ce point L que doit toujours se trouver la liqueur qui est au titre juste.
Les degrés de ce compensateur qui sont au dessus du point saillant de L en I, indiquent les degrés de spirituosité trop grande, & par conséquent au dessus du titre. La graduation qui est en dessous de ce même point de L en K, est destinée à faire connoître les liqueurs qui sont au dessous du titre, & fait apprécier les eaux-de-vie foibles.
L’échelle qui est sur la partie supérieure de la même tige de l’instrument de P en H, Fig. 7 & 8, marque les variations causées par les diverses températures depuis zéro jusqu’à vingt : cette portion s’appelle le thermomètre, & est divisée figurativement comme ce dernier instrument, Fig. 4 ; le zéro étant le degré inférieur, & vingt le supérieur.
L’autre moitié inférieure de P en G, Fig. 8, reste sans graduation, & sert à fournir un espace au mouvement du curseur ; il fait en outre connoître l’emploi de chaque face.
Au bas de l’instrument, Fig 7, est une autre tige terminée par un taraud FF, servant à recevoir l’écrou, Fig. 10, des quatre poids T, X, Y, Z, chacun desquels porte, gravé en toutes lettres, le nom de la liqueur pour laquelle il est destiné ; en sorte qu’on doit adapter à l’instrument celui de ces