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ROMANCIERS DE CHEZ NOUS

être, au contact de ces pages, une vocation qui sommeille, qui n’attend que cet appel pour prendre conscience d’elle-même, et pour s’affirmer ; faisons-le lire surtout aux jeunes gens de la campagne, pour qu’ils reconnaissent en Jean Rivard leur frère aîné, leur frère illustre, pour qu’ils aiment davantage la terre qu’il a aimée, pour qu’ils n’abandonnent jamais le sol qu’il a défriché, et qu’ils creusent à leur tour le sillon profond où le soleil de Dieu fait revivre toujours et se multiplier les espérances de notre race !