qu’il s’embarqua avec son compagnon de route[1].
À l’automne de 1647, par un acte qui se trouve au greffe d’Audouard, on doit conclure que Couture était de retour à Québec.
Depuis sept ans Couture avait mené une vie bien remplie. Peu de ses compagnons pouvaient montrer d’aussi beaux états de service. Dès 1640[2], engagé volontaire, on le trouve dans la plus lointaine et la plus périlleuse des missions. Hardi et courageux travailleur, il est au danger, à l’avant-garde. Par deux fois, il entreprend ce voyage ardu et, difficile. Pénétrer à sept cents milles de la mer, en canot d’écorce, par des chemins souvent impossibles, ramer du matin au soir, porter vivres, bagage et barques dans les rapides, n’avoir pour nourriture qu’un mauvais biscuit, sans cesse exposé aux attaques d’un ennemi cruel et sauvage : certes, voilà des expéditions qui comptaient. Et ceux qui les entreprenaient avaient d’autant plus de mérite