Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/226

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des sauvages et M. de Lorimier était de ceux-là.

M. de Lorimier, qui avait été fait chevalier de Saint-Louis, en 1759, quelques mois avant la chute de Québec, décéda à Lachine le 15 décembre 1770.[1]

Le nommé Douville


Le premier Dagneau Douville qui passa dans la Nouvelle-France était officier dans les troupes du détachement de la marine.

Né en la paroisse des Deux-Jumeaux, généralité de Caën, le 14 janvier 1666, il était le fils de Robert Dagneau, sieur de Douville, et de damoiselle Jacqueline Mayne. Dès son arrivée dans la Nouvelle-France, il produisit ses preuves de noblesse au greffe du Conseil Supérieur, et, le 25 juin 1708, l’intendant Jacques Raudot déclarait par son ordonnance ce que Michel Dagneau, sieur de Douville, devait jouir de tous les privilèges de la noblesse dans la colonie.

M. Dagneau Douville décéda à Montréal le 24 mars 1753. De son mariage avec Marie Lamy, il avait eu une nombreuse famille. Trois et peut-être quatre de ses fils furent comme lui officiers dans les troupes de la marine.

La famille Dagneau, sous différents noms, n’a

  1. M. E.-Z. Massicotte a publié dans le Bulletin des Recherches Historiques, année 1915, une généalogie complète de la famille de Lorimier.