Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/224

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du 9 janvier. Il est ainsi conçu : « Le neuf (janvier) de l’an mil sept cent soixante-un, a été inhumé dans le cimetière proche de l’église le corps de Louis-Hector Villeray, écuyer, sieur Dartigny, décédé d’hier, âgé de cinquante huit ans. Ont été présents les sieurs Vallières et Jolivet, prêtres, soussignés ».

De son mariage avec Marie Neveu (13 août 1731), M. Rouer d’Artigny avait eu plusieurs enfants, la plupart décédés en bas âge. L’une de ses filles, Marie-Hypolite, devint la femme du chevalier de Marillac qui fut blessé à mort à la bataille des Plaines d’Abraham et décédé à l’Hôpital général de Québec le 1er  octobre 1759[1].

Le nommé Lorimier


Le premier de Lorimier qui s’établit dans la Nouvelle-France, Guillaume de Lorimier, était seigneur de Bordes et Orléanais. Il vint ici comme officier dans les troupes de la marine, en 1685. Il épousa dix ans plus tard, Marguerite, fille de François Chorel de Saint-Romain, marchand à l’aise de Champlain. Il décéda à Montréal en juillet 1709.

C’est son fils, Claude-Nicolas-Guillaume de Lorimier, commandant du fort de la Présentation, qui fut sommé de comparaître devant le Châtelet de Paris, en 1763.

Né à Lachine le 22 mai 1705. il fut fait ensei-

  1. P.-G. Roy, La famille Rouer de Villeray.