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soixante six ans. Ont été présents MM. de Vallières et Poncin, prêtres, soussignés ».

Marié deux fois, d’abord avec Louise-Catherine Trottier de la Bissonnière (décédée le 12 novembre 1731) et ensuite avec Marie-Jeanne de Lorimier (décédée le 13 mai 1765). De son premier mariage, il avait eu entr’autres enfants Marie-Marguerite qui fut religieuse à l’Hôtel-Dieu de Québec sous le nom de Mère Saint-Charles et y décéda le 3 janvier 1758, et un fils Philippe qui entra dans les troupes de la marine, et prit part à la bataille de Carillon, en juillet 1755. C’est sans doute de ce jeune officier dont Montcalm parle dans une lettre au chevalier de Lévis du 29 octobre 1756.

«  M. de Sacquespée fils a pensé périr parce qu’un sac de dix livres de poudre qui était dans la forge du fort Saint-Jean pendant qu’on battait un fer rouge a pris feu ! » Et Montcalm ajoute : « Tout le monde demande comment un sac de dix livres de poudre peut se trouver dans une forge, et je réponds : parce que c’est en Canada ».

Le nommé d’Artigny


Dans la liste des inculpés convoqués au Châtelet de Paris, en 1763 pour répondre de leur conduite au Canada, se trouve le nom « Dartigny, commandant au poste de Lachine ».

Ce Dartigny ne peut être que Hector Rouer d’Artigny, enseigne dans les troupes de la marine.