Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/189

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gea pas beaucoup le tabellion Grisé dit Villefranche qui continua à rédiger des actes à Chambly et dans les paroisses voisines, jusqu’à sa mort arrivée à Chambly le 14 juillet 1785.

Le greffe de Grisé, qui comprend quelques centaines d’actes, est conservé aux Archives Judiciaires de Montréal.

Le nommé Hautray


Jean Bourdon qui, au début du régime français, remplit tant de besognes utiles dans la colonie, eut, entre autres enfants, un fils qui porta le nom de Bourdon de Dombourg et un autre qui prit le nom de Bourdon d’Autray. À cause de la similitude des noms, on a cru que le sieur Hautraye qui fut un des acteurs de l’Affaire du Canada pouvait être le fils de M. Bourdon d’Autray. Hautray et Autray en effet ont la même consonnance. On a fait erreur. Claude Hautraye n’avait aucune relation quelconque avec le fils ou le petit-fils du respectable Jean Bourdon.

Claude Hautraye était né en France, paroisse Saint-Hilaire des Verbois, diocèse d’Avranches, en Normandie, du mariage de Noël Hautraye et de Marie Hamond.

Écrivain dans les bureaux de l’Intendance à Montréal, Hautraye fut envoyé à Saint-Frédéric en 1754 pour remplacer le garde-magasin Porlier.

Hautraye ne resta pas plus d’un an au fort