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teur des Mémoires sur les affaires du Canada de 1749 à 1760 :

« C’était un homme d’un caractère craintif, à qui on faisait tout faire et qui, saintement, prenait tout ce qu’on lui donnait : du reste, sans esprit et incapable de faire ni mal ni bien ».[1]

Un seul mot explique parfois des choses importantes. On s’est souvent demandé par quelle influence le sieur Martel et ses fils purent se placer si facilement dans l’administration ? Un mémoire anonyme de 1698 nous explique toute la chose. Martel père, avait épousé une fille naturelle de M. de Villebon, gouverneur de l’Acadie. Ce mémoire dit : entre autres choses :

« Que le sieur de Villebon a fait consommer cent douze livres de poudre à canon au feu de joie pour la paix, en buvant les santés de ses maîtresses et que lui et le sieur Martel, son gendre, s’y enivrèrent »[2].

Le nommé Papin


En généalogie, un détail anodin mais erroné conduit souvent à une conclusion qui fausse l’histoire d’une famille pendant plusieurs générations. Dans une note inédite de Mgr Jean Langevin, premier évêque de Rimouski, nous lisons que son ancêtre maternel le sieur Pépin dit Laforce avait été

  1. Mémoire de la Société historique de Québec.
  2. Collection de manuscrits, II, p. 308.