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des routes et des écoles et en assurant l’hygiène générale : c’est dans le développement des services publics et dans leur adaptation aux conditions spéciales du milieu qu’ils doivent déployer toute leur activité. Or, il faut bien reconnaître qu’ils ont jusqu’ici négligé cette partie de leurs attributions pour se cantonner dans l’élaboration de lois et de règlements, par eux-mêmes inefficaces.

C’est donc un progrès sensible qu’a marqué la loi de 1903. Elle a, en outre, étendu au bassin de l’Anio la zone à bonifier qui se trouve portée à 51 259 hectares, réduits à 43 803 si on en retranche le Suburbio, les routes, chemins de fer, etc. Il y avait là, en 1908, 202 domaines, presque tous affermés, appartenant à 133 propriétaires et renfermant 4 000 têtes de gros bétail en pâturage libre, 300 000 brebis et 2 000 vaches laitières en stabulation.

Voici quels étaient les résultats atteints au 31 décembre 1908 : la commission de vigilance avait approuvé les plans de bonification pour 135 fermes de l’Agro couvrant 35 687 hectares et pour 14 fermes du Suburbio, comprenant 317 hectares.

Pour 18 domaines s’étendant sur 1 551 hectares, les plans ont été acceptés par les propriétaires sans observation.

Pour 32 domaines (28 294 hectares), on est arrivé à un accord par l’intermédiaire du bureau de conciliation[1].

  1. Il existe une commission de vigilance pour assurer l’exécution des lois de bonification et un bureau de conciliation pour examiner les réclamations des propriétaires et résoudre à l’amiable les difficultés qui s’élèvent entre eux et la commission.