Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/11

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—11 — ièrre comme les simples mortels,-, Biais pdttf voler inx pèu plüto haut que les or sëaufy dans les nuage*. r En un: mot, à 4# atig;il est jeuneÿtrès jeune, trop jeune. Le .mot est laneéét* je* ne de -retracte pas/ quoique jeTsache parfaitement de que l’otï va objecter. k> Daas notre siecle inondé de réalités} n’est-ce pas un grand mérite de conserver longtemps l’enthou¬ siasme et là poésie du jeune âge ? Et n’est cë pas ce qui fait la gloire de notre abbé ? Lisez ses œuvres : < est la fleur, c’est l’aurore, c’est le printemps. Voyez cette phrase ; n’est-ce pas joli ? Voyez ce style ; n’est ce pas fcharmant ?-&oUj'î.‘.v>v Je ne conteste pas ces - éloges mérités. Jë soutiens i aussi i que; r cet écrivain est charmant: Mais, comme disaitDeMàistré, j’entends que ce mot soit une critiquerai Tout aune qu’il soifc de. tpenséës et de style, m: l’abbé Gasgrain se laisse Volon¬ tiers appeler le père delà littérature ca> nadienne, et Placidè Lépine, qui prohav blement écri vait sous sa dictée, l’a "pro¬ clamé pompeusement;; Plusieurs fois : il a fait comprendre lui même que ce Beau titre lui appartenait. Aussi,: lui est il arrfr vé de parler de notre littérature comme un père de sa fille, et lorsque M. de Gae* pélui fit lecture des Anciens Canadiena,