pour sauver ce pays, nous rentrerons en France, et la patrie récompensera nos services.
Peut-être, si elle en vient à comprendre toute l’étendue de nos sacrifices et tout le mérite de nos travaux et de nos combats. Mais qui sait si nous survivrons aux injustices du sort et à celles des gouvernants.
Voyons, mon général, vous qui savez par cœur vos classiques grecs, n’oubliez pas qu’Ulysse a revu sa chère Itarque.
Oui, mais c’est vous qui êtes Ulysse, mon cher Lévis. Et si j’en crois mes pressentiments, moi, je suis le malheureux Achille ou le plus malheureux Hector qui moururent tous deux sous les murs de Troie.
Je comprends votre tristesse, mon cher ami ; car je sais que Bougainville vous a rapporté la nouvelle qu’une de vos filles est morte.
Hélas ! Et Bougainville n’a pu me dire