périence, surtout quand nous les mangeons avec de la viande de cheval.
Eh ! bien, mes amis, j’ai dîné chez l’Intendant l’hiver dernier, et pour nous prouver que la viande de cheval est excellente, il nous en a fait manger à toutes les sauces, et tout le monde a trouvé que son menu était délicieux.
Je me souviens d’une langue de cheval en miroton, d’un filet de cheval piqué à la broche, d’un rognon de cheval à la Pompadour, d’un entrecôte au jus, et tout cela était succulent. Mais il faut dire que les sauces étaient merveilleuses.
Ah ! Voilà ! la sauce relève tout. C’est comme la forme dans un discours. Une belle phrase fait tout avaler.
Avec la viande et les pois qu’il nous envoie, l’Intendant devrait nous envoyer son cuisinier, ou ses sauces.
Et nous lui enverrions en retour notre aumônier pour le soulager des poids qu’il doit avoir sur la conscience.