Troisième variante.
Voici comment se terminait le tableau final des « adieux » au cinquième acte.
Je vous vois encore à votre retour de Carillon, tout triomphant au côté de Montcalm, et je n’ai pas oublié nos doux entretiens mêlés à ces souvenirs de gloire.
Je me souviens qu’un jour vous m’avez dit que j’incarnais pour vous la Nouvelle-France. C’était un doux mensonge, sans doute ; mais, à mes yeux, il était strictement vrai que vous incarniez la Vieille France.
Hélas ! ces beaux jours sont passés et ne reviendront plus.
Il dépend de vous de les faire revenir.
Non, Gaston, c’est Dieu qui a conduit les événements, et nous devons nous soumettre.
Pourquoi la Providence des nations a-t-elle voulu séparer la mère de la fille ? L’avenir le dira. Peut-être ce malheur, irréparable pour la Vieille France, sera-t-il pour le plus grand bien de la Nouvelle.