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échos domestiques


Je chante en contemplant ces scènes toujours belles,
Et mon âme vers Dieu se plaît à remonter.
Qui sait si cette lune, aux splendeurs immortelles,
N’est pas son œil divin, revenant visiter
Notre globe qu’il aime en dépit de ses fanges ?
Et ces astres sans nombre illuminant la nuit,
Qui sait s’ils ne sont pas les prunelles des anges
Dont la troupe fidèle en l’adorant le suit ?


Pointe-au-Pic, Septembre, 1881.



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