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échos domestiques

Bon père, bon époux, et citoyen parfait.
À la patrie, à Dieu, toujours il fut fidèle,
Et ce qu’il devait faire en ce monde, il l’a fait.
Trompé dans ses espoirs, déçu dans tous ses rêves,
Il n’a jamais connu ni repos, ni plaisir ;
La lutte et le travail sans succès et sans trêves
Ce fut sa vie… ; après, il n’eut plus qu’à mourir.
Ô toi que je regrette, et que mon cœur révère,
Si tu peux de là-haut me protéger encor,
De la vie obtiens-moi de gravir le calvaire
Afin que, comme toi, je parvienne au Thabor !



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