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le premier de l’an


Angêline.


Et tu crois cette histoire ?


Jean-Charles.


Et tu crois cette histoireEh ! non, je n’en crois rien :
Je pense que la fée affectueuse et tendre,
Qui par ses beaux présents a voulu nous surprendre,
N’est autre que maman, qui nous veut tant de bien.


Angéline.


C’est aussi mon idée. Oh ! comme je regrette
Que notre petit frère, hélas ! nous ait laissés !
Il aurait tant joui de cette belle fête !


Jean-Charles.


Que dis-tu là, ma sœur ? Les enfants trépassés
Sont plus heureux que nous : ils deviennent des anges,
Et les fêtes du ciel valent bien nos plaisirs !
Aucun de nos bonheurs n’excite leurs désirs :