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albert
IV
le martyre
Un soir, le vent pleurait comme un glas funéraire ;
La neige sur les champs roulait ses tourbillons :
Les forêts se plaignaient et tordaient leur crinière,
Et la lune mourante éteignait ses rayons.
Un vieillard cheminait à travers la campagne ;
Les raquettes aux pieds, il marchait à grands pas :
Convaincu que son Dieu le voit et l’accompagne,
Il suivait un chemin qu’il ne connaissait pas.