Notre Cicéron, le plus grand des Romains, nous dit bien qu’après la mort l’esprit reste plein de vie, d’autant plus vivant qu’il est dégagé des liens du corps. Mais qu’est-ce que cet esprit, que nous appelons aussi l’âme ? Quelle vie a-t-elle cette âme séparée du corps ? Où va-t-elle après cette séparation ?
Pouvons-nous encore avoir quelque relation avec elle, et comment ? Ni Cicéron, ni aucun autre philosophe n’ont trouvé une réponse à ces questions. Mais Jésus de Nazareth doit le savoir, lui, puisqu’il a pu rendre à un cadavre l’âme qui l’avait quitté. Il doit avoir des relations avec les âmes des morts, puisque celle du jeune homme décédé a entendu sa voix et lui a obéi.
Il faudrait donc placer cet homme au-dessus de tous les philosophes, et peut-être au-dessus de l’humanité ?…
20 juin 781. — Magdala.
XV
NOUVELLES MERVEILLES
Il y a des mois que je ne t’ai pas écrit, mon cher Tullius, et j’ai bien des choses à te raconter. J’aurai bientôt perdu le souvenir de Myriam. Je croyais