la stupéfaction plusieurs personnages à cheval. C’étaient le Centurion, Camilla, Claudia, et le vieux sénateur Claudius, avec leur escorte.
Sur la route qui les conduisait à Tibériade ils avaient rencontré la foule des disciples, se rendant à la montagne où Jésus devait se montrer à eux, et ils les avaient suivis, dans l’espoir d’assister peut-être à quelque nouveau prodige.
Or, non seulement ils avaient contemplé de leurs yeux la divine apparition, et entendu de leurs oreilles sa merveilleuse parole ; mais un autre miracle s’était accompli dans l’âme du vieux Claudius.
Il avait senti dans tout son être la plus grande émotion de sa vie, et il avait dit à Camilla avant qu’elle eût prononcé elle-même une seule parole : « J’ai vu, j’ai entendu et je crois ! » Des larmes abondantes coulaient de ses yeux ; de grands soupirs soulevaient sa poitrine ; et ne trouvant pas de paroles pour exprimer ce qu’il sentait il poussait des cris d’admiration : Ô merveille ! Ô mystère ! Ô maître souverain de la terre et du ciel !
Lentement la foule redescendit vers les bords du lac de Galilée, et la petite caravane du Centurion la suivit. Camilla et Claudia étaient aussi émerveillées, et leurs cœurs débordaient de joie, en écoutant les professions de foi de leur père.
Bientôt il§ arrivèrent aux bords du lac dont ils avaient vu scintiller les vagues de loin, et après