banquet, et que non seulement ils ont dédaigné l’invitation, mais qu’ils ont méprisé, battu, et même tué les serviteurs du prince, qui étaient les prophètes. C’est pourquoi le roi plein d’indignation commandera à ses soldats d’exterminer les meurtriers et de détruire leur ville ; et il enverra de nouveaux serviteurs parcourir les rues, et convier aux noces tous ceux qu’ils rencontreront, c’est-à-dire tous les peuples.
Dans une autre parabole, qui est éclatante de vérité historique, Jésus représente son Père comme un père de famille, propriétaire d’un beau vignoble, entouré de murailles, protégé par une tour, et muni de tout ce qui est nécessaire à son exploitation. Il a loué à des vignerons qu’il a choisis cette vigne qui lui est chère, et il s’en est allé en pays lointain.
De temps en temps, quand vient la saison de la vendange, il envoie ses serviteurs réclamer le produit de sa vigne. Mais les vignerons les abreuvent successivement d’outrages, les battent, les maltraitent, lapidant les uns et tuant les autres.
Alors le Père de famille envoie son propre fils, et les vignerons en le voyant venir se disent : Voici l’héritier ; tuons-le. Et ils le mettent à mort.
— Alors, que fera le Père de famille à ces vignerons, demande Jésus à la foule ?
— Il perdra sans pitié ces misérables, répond-elle. et il louera sa vigne à d’autres.