Ils lui posent les questions les plus insidieuses, tantôt pour le compromettre auprès de César, et le représenter comme un rebelle, tantôt pour le mettre en conflit avec les Écritures, et le montrer comme un contempteur de la loi de Moïse.
Jésus connaît leurs desseins pervers et déicides. Et cependant, durant plusieurs jours, il les traite avec une bienveillance touchante. Il tente encore de les éclairer, et surtout de leur montrer l’abîme vers lequel ils marchent. Il accumule les paraboles pour leur faire comprendre qu’il leur apporte le salut et la vérité ; que c’est à eux qu’il a mission de les offrir d’abord ; mais que, s’il n’en veulent pas, il les offrira aux Gentils ; et que ce sont les Gentils qui moissonneront.
Non seulement les Gentils deviendront les héritiers des promesses divines, et posséderont ce royaume qu’il est venu établir sur terre ; mais les Juifs qui le méconnaissent et qui le rejettent, seront cruellement châtiés, et le sceptre leur sera enlevé pour toujours.
Le jour de ses dernières prédications est venu, et les échos du temple vont entendre ses derniers appels à ce peuple endurci, qui a des oreilles et qui ne veut pas entendre.
Dans la lumineuse parabole du festin des noces, il tente encore de leur faire comprendre que le roi suprême des nations, son Père, l’a envoyé sur terre pour célébrer ses noces mystiques avec l’humanité ; qu’eux, les Juifs, ont été les premiers invités au