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LE CENTURION

pratique des vertus par de nombreuses pratiques extérieures de religion.

C’est pour cela que Jésus les comparait à ces sépulcres qu’on voit partout en Orient, dont l’extérieur est d’une blancheur immaculée, et dont l’intérieur est plein d’infection et de pourriture.

Le peuple croyait généralement à leur sincérité, et c’est pourquoi ils avaient beaucoup plus d’influence que les sadducéens.

Tout le sacerdoce Juif, sadducéen, ou pharisien, était plein d’orgueil, d’égoïsme, et d’ambition.

Les grandes familles sacerdotales, Anne et ses cinq fils, les descendants de Boëthus, les ben Phabi, les Canthère, les Jean, les Alexandre, se disputaient les emplois et les bénéfices, et pressuraient le peuple pour se créer des revenus.

Le Talmud les représente comme des fléaux. « Ils sont grands-prêtres, dit-il, leurs fils sont trésoriers, leurs gendres commandants, et leurs serviteurs frappent le peuple de leurs bâtons. »

Ils tenaient le peuple dans l’asservissement et la superstition, et ils exploitaient honteusement cette religion de leurs pères qui n’était plus pour eux qu’un formalisme étroit et ridicule.

Ils entassaient dans les greniers du Temple les dîmes qu’ils extorquaient aux fidèles naïfs et asservis, et ils se volaient mutuellement pour accaparer la plus grande part.

Leurs palais étaient somptueux, leurs tables bien servies, et leurs vêtements luxueux. Hypocrites,