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UN EXCENTRIQUE

à travers quelques tribus de Sioux et d’autres sauvages qui n’avaient pas l’humeur pacifique — malgré le voisinage de l’océan de ce nom.

Mais Lord, G. était un de ces hommes que les obstacles irritaient et entêtaient ; et s’il avait projeté de traverser l’océan un jour dit, et que ce jour là aucun vaisseau ne pût partir il serait parti à la nage.

Il voulait tuer un ours gris, c’était son dada ; que dis-je ? cet ours, non pas noir, ni blanc, mais gris était devenu le but de sa vie… et de sa carabine !

Il s’informa des forces des Sioux, et d’une ville à l’autre il engagea des hommes qu’il arma de pied en cap et qu’il munit de chevaux. Quand il sortit du dernier village civilisé, il était accompagné de cent cavaliers armés jusqu’aux dents.