Page:Routhier - En canot, petit voyage au lac St-Jean, 1881.djvu/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.

96
CHEZ LES MONTAGNAIS

Elle venait de donner son consentement quand nous arrivâmes, et nous assistâmes au mariage, avec une partie de la tribu.

À la porte de la chapelle, le nouveau marié s’avança vers nous et nous donna la main ; la nouvelle mariée se contenta de nous saluer, et nous les suivîmes.

Le mari marchait seul en tête, à plusieurs pas en avant de la nouvelle épousée, qui suivait, seule aussi, avec un air modeste et résigné, en souriant légèrement à ses amies rangées sur son passage. À quelques pas derrière elle venaient les assistants.

Arrivé à sa cabane le mari entra et laissa la porte grande ouverte. La femme suivit, la porte se referma, et les assistants se dispersèrent.