du Saguenay, avait bien voulu nous joindre à la Malbaie et partait avec nous.
On sait ce que devient la Pointe-au-Pic à la fin de juillet de chaque année. C’est la retraite favorite de tous les citadins qui fuient la chaleur et la poussière des villes. C’est le rendez-vous de ceux qui veulent rafraichir et restaurer leurs membres dans les eaux glacées de la baie, humer l’odeur des varechs, les exhalaisons salines de la mer et les brises embaumées des bois résineux qui couronnent les montagnes.
En un mot, c’est le Tréport du Canada, et l’on y voit accourir de Toronto, d’Ottawa, de Montréal et de Québec tous les heureux qui peuvent s’accorder quelques semaines de villégiature.
Un bon nombre d’amis, appartenant pour la plupart à cette société cosmopolite,