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CHEZ LES MONTAGNAIS
mations et des décharges de mousquetterie.
Nous sautons à terre, et nous suivons le P. Lacasse à la chapelle, en distribuant à droite et à gauche une multitude de coueï, seul mot sauvage que nous connaissions, et qui signifie bonjour.
La chapelle est déjà à demi remplie de sauvages, et ceux qui ne peuvent pas trouver place à l’intérieur s’échelonnent sur les marches du perron.
Le P. Lacasse dit la messe, pendant laquelle un chœur de montagnais et de montagnaises chante des cantiques. J’emprunte de mon voisin le livre des cantiques montagnais, et un instant après M. de Foucault et moi joignions nos voix à celles du chœur, et chantions vaillamment le refrain :