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M. LE COMTE DE FOUCAULT
C’est donc à moi de vous adresser ce récit que je me suis efforcé de rendre gracieux en même temps que fidèle. La vérité même exigeait qu’il fût poétique, et vous reconnaîtrez que les quelques fleurs dont il est orné ne font qu’accroître son exactitude.
Il n’est pas tel que je l’aurais voulu, et peut-être ne plaira-t-il pas à tous les lecteurs. Mais pour vous et nos compagnons de voyage il aura un grand mérite : il empêchera le vent de l’oubli de dissiper les plus agréables souvenirs ; et quand vous feuilleterez ses pages, vous croirez entendre encore les harmonies des forêts et des rivières, et respirer les arômes du grand lac.