C’est dimanche ; il fait beau et les maisons proprettes sont en fête. Toutes les portes sont ouvertes, et de nombreux enfants gras et joufflus s’ébattent sur les perrons. Le teint bruni de leurs figures dénote chez eux l’amour du soleil, et l’horreur des chapeaux. De temps en temps nous rencontrons des groupes d’hommes, de femmes, de jeunes gens qui s’en vont à la grand’messe, et qui nous saluent avec affabilité.
Bientôt les habitations deviennent plus rares, et les grands bois se rapprochent. Le chemin tourne à angle droit, et nous l’avons à peine suivi dix minutes que nous arrivons au sommet d’une colline, d’où le plus beau spectacle s’offre à nos regards.
L’église de St-Jérôme se dresse devant nous à quelques pas, et un peu plus loin,