voulu rien promettre, parce que je désirais que vous fissiez ce travail vous-même.
Mais lorsque j’ai pensé à la malheureuse situation de votre patrie, lorsque mon souvenir vous a suivi au milieu de cette société française si profondément bouleversée par les luttes politiques et sociales, j’ai compris que j’étais mieux placé que vous pour écrire cette idylle.
Vivant au sein d’un peuple heureux et tranquille, aux bords de ce grand fleuve dont vous avez admiré les incomparables paysages, je puis laisser courir ma plume dans la description des tableaux champêtres et des joies pastorales.
Mais vous, cher ami, le pourriez-vous, lorsque dans votre chère France un drame douloureux, mouvementé, dont la catastrophe est imminente, se déroule sous vos yeux et fait frémir votre cœur ?