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ET LE RAPIDE GERVAIS
Les courants se déchaînent, et le mouvement accroît leur puissance. Ils se rencontrent, ils se combattent, et les ondes qu’ils charrient se resserrent, s’écrasent, tournent sur elles-mêmes, et décrivent des spirales qui attirent comme des gorges profondes tous les objets passant à la surface.
Tantôt ce sont des ondulations inégales et pleines d’aspérités, des crêtes superbes couronnées d’aigrettes blanches, des lames éperdues se brisant en des millions de gouttelettes qui jaillissent comme des étincelles !
Tantôt ce sont des chocs de houles et de contre-houles, des bouffées de vagues irritées qui nous sautent à la figure, des gouffres profonds qui mugissent à nos côtés, et qui nous engloutiraient au moin-