charge, ils ont bientôt constaté qu’ils sont les plus faibles, et faisant demi-tour à droite ils semblent dire à leurs adversaires : sautez les premiers, messieurs !
Ils remontent alors assez vivement, puis ils reviennent un instant après, toujours alertes ; mais à chaque tour il n’y en a toujours qu’un petit nombre qui réussissent à sauter, et ce sont les habiles qui se faufilent au milieu des ennemis. Car la Grande Décharge abuse de sa force, et ses flots turbulents envahissent tout l’espace comme des hordes de Cosaques.
Notre étonnement est grand lorsqu’en arrivant à l’endroit où nous présumons que l’attraction du rapide va se faire sentir, nous sommes subitement arrêtés par le courant qui remonte. Ce n’est qu’à force d’avirons que nous avançons encore lentement, et nous mettons pied à terre.