miroirs pour le refleter, les fleuves, les rivières et les lacs.
Ô nature ! Que n’ai-je tes voix innombrables pour célébrer tes beautés et rendre hommage à ton Créateur ! Je les entends tes voix, et il me semble que je les comprends, mais j’essaie en vain de répéter ce qu’elles me disent. Je sens qu’il existe, entre tous les objets que j’admire en toi, certaines relations mystérieuses, comme un fil téléphonique au moyen duquel s’échangent entre eux des colloques symboliques ; je sens que ce fil téléphonique passe par mon âme et y produit des vibrations enivrantes ; mais l’admirable langage qu’il me parle est intraduisible.
Le soleil ! Voici le soleil ! Il inonde tout de ses clartés, et répand sur toutes choses un air de fête et de bonheur. Quelques