rapide, les deux intrépides canotiers nous attendaient déjà depuis longtemps ; mais ils ruisselaient encore de sueur.
Nous reprenons notre course en canot, et nous rejoignons bientôt deux petits canards plongeurs auxquels nous donnons la chasse. Mais ils sont d’une espèce inconnue au Comte, et lui causent des tribulations ; car ils ne font qu’apparaître et disparaître, tantôt en avant, tantôt en arrière. Au second coup de fusil, les deux petits ont l’habileté de se séparer, et nous nous acharnons sur le plus rapproché des deux. Le troisième coup de fusil l’atteint ; et pendant ce temps là l’autre a disparu.
Mais voilà qu’à notre gauche une petite rivière se précipite en cascade dans la décharge et forme une anse charmante. À côté s’élève un plateau, couronné d’arbres,