suit avec son canot sur les épaules, d’autres portent les bagages, et nous supposons que Patrick et Tienniche forment l’arrière-garde. Mais au moment où je laisse le bois pour suivre le rivage que je crois un meilleur chemin, j’aperçois du haut d’un roc Tienniche et Patrick en canot descendant comme un vertige au milieu des rochers, et bondissant sur les vagues bouillonnantes avec une effrayante rapidité. Tout-à-coup, je vois Patrick debout à l’avant du canot, cherchant du regard une issue au milieu des roches menaçantes, sautant sur une pierre avec l’agilité d’un chat, saisissant le canot d’une main, lui faisant décrire un demi cercle autour de la pierre, et remettant le pied dans l’embarcation qui reprend sa course vertigineuse — tout cela dans un clin d’œil.
Quand nous arrivons tous au pied du