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LA VENISE DU LAC

Le comte reprend :

J’admets que notre bon Père
Chanta magnifiquement,
Mais il faut qu’il se modère
Et se repose un moment.
Sinon, le long de la route
Il pourrait manquer de vent _____

Et je finis :

Qu’importe ? Père, j’écoute,
Chantez toujours carrément. (bis)

Certes, le P. Lacasse ne se fit pas prier, et il entonna :

« Brise du soir, brise à la fraîche baleine »

Ce qui fait le charme particulier de ce morceau dans la bouche du P. Lacasse, c’est qu’au moyen de je ne sais quelle transition impossible, les deux derniers vers de chaque couplet sont remplacés, air et paroles, par ceux de « Sylvio Pellico : »

Mais pourquoi n’es-tu pas ma brise d’Italie,
L’air embaumé de mon pays ?