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UN EXCENTRIQUE

homme de guerre n’emportait toujours avec lui qu’un léger bagage.

Je ne puis pas énumérer tous les objets qui composaient l’étrange ménage de notre excentrique. Il en est dont une plume décente ne saurait écrire le nom.

Qu’il me suffise de dire qu’il ne voulait, même sur les bords du lac, manquer de rien de ce que l’on trouve dans les maisons les mieux meublées et approvisionnées, et qu’il avait, entre autres meubles, un excellent lit, des fauteuils de différentes formes, des coussins en caoutchouc pour s’asseoir sur l’herbe, des hamacs pour se bercer à l’ombre des arbres, des pipes de tout genre et du tabac sous toutes les formes, vingt caisses de cognac, des vins en proportion, des provisions de toutes espèces, des livres et jusqu’à un harmo-